Le sous-préfet de Pamiers devant notre Assemblée Générale

Publié le par Moins de décibels

Malgré un emploi du temps chargé, le sous-préfet de Pamiers, Patrick Bernié, a tenu à venir s’exprimer devant nos adhérents lors de notre Assemblée Générale du 16 décembre 2016.

Il a indiqué que la DIRSO s’engage, lors du prochain renouvèlement du revêtement de chaussée de la RN20, à remplacer le revêtement « moyennement bruyant » récemment posé par un revêtement phonique silencieux beaucoup plus performant pour réduire le bruit. Nous espérons que le prochain renouvèlement des couches de chaussées interviendra dans des délais raisonnables et non dans 15 ou 20 ans !

En ce qui concerne l’abaissement de la vitesse à 90 km/h, le sous-préfet garde ce dossier en tête et pense que le bilan très lourd de l’accidentologie routière en Ariège peut plaider en faveur de cette réduction de vitesse : 23 accidents mortels depuis le début de l’année et 25 470 infractions pour vitesse excessive relevées par les radars sur la RN20. Le déplacement du radar tronçon (pont du Courbas) pourrait également être envisagé pour éviter que des usagers (sortant de Varilhes) échappent au contrôle de vitesse.

En ce qui concerne les protections à la source des riverains, une étude sommaire déjà réalisée a été reprise par la DDT et il s’est avéré que des murs antibruit ne sont pas plus chers et sont plus performants que des merlons. Une synthèse de l’étude de la DDT qui définit et quantifie les besoins en protection à la source va nous être transmise.

Trois secteurs semblent prioritaires sur les six que nous avons identifiés, reconnus par la DDT, soumis à des nuisances sonores insupportables comme le sous-préfet a pu le constater lors de sa visite sur place. Pour cette première phase de réduction des nuisances sonores qui se limite à trois secteurs, le montant des travaux estimés se situe dans une fourchette comprise entre 200 000 et 250 000 euros sur chacun des trois secteurs.

La DREAL va communiquer le dossier à la direction générale des infrastructures du Ministère de l’environnement afin d’obtenir un avis sur les suites à donner. Un engagement financier des collectivités serait de nature à faire évoluer la position de l’État sur ce dossier. Le Conseil départemental et la municipalité de Saint-Jean de Verges se sont déjà engagés dans ce sens. La Préfète de l’Ariège entend réunir les collectivités locales (commune, communauté de communes, conseil départemental et conseil régional) pour trouver ensemble une réponse adaptée.

Le remerciant pour son intervention très appréciée par l’ensemble de nos adhérents, le Président Munoz s’est réjoui que, pour la première fois, des pistes concrètes aient été annoncées par l’Etat.

Publié dans Vie de l'association

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