Pour tout savoir :
La constitution française, intégrant depuis 2005 la Charte de l’environnement, reconnait que
« chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré
et respectueux de la santé »
C’est ce droit que nous réclamons, simplement ce droit, au-dessus des complications administratives, des normes technocratiques qui nous écrasent et des arguments fallacieux qui nous sont opposés.
Voici les observations et les réserves que nous faisons sur le projet de PPBE. Chacune fait l’objet d’un dossier que nous transmettrons à la DDT dans le cadre de la consultation du public :
– Rejet de la proposition de l’Etat d’isolation des façades des bâtiments PNB, comme seule mesure de protection, et demande de protections à la source – telles que écrans, merlons, revêtements peu bruyants… –, seules efficaces pour préserver la qualité de vie et la santé des habitants. Inacceptable en effet de proposer aux riverains victimes des nuisances sonores de rester cloitrés chez eux, derrière leurs façades, portes et fenêtres closes, nuit et jour, en toutes saisons, pour retrouver la santé et le bien-être auxquels ils ont droit.
– Détermination des Points Noirs du Bruit (PNB) à Saint-Jean de Verges en prenant les seuils indiqués dans la DUP, conformément au PPBE, c’est-à-dire LAeq (8h-20h) de 60 dB(A) et non de 65 dB(A) retenu par le cabinet ORFEA. Ainsi ce ne serait pas 21 PNB à Saint-Jean de Verges mais beaucoup plus, ce qui peut influencer considérablement le choix des protections à mettre en place.
– Prise en compte des conséquences de la modification significative de l’infrastructure suite au raccordement de la RN20 existante à l’A66 en février 2002.
– Détermination du coût d’acquisition des locaux à protéger justifiant ou non le choix, en dernier recours, de l’isolement acoustique de façades des locaux à protéger comme unique solution. N’oublions pas que tous les décrets, circulaires, arrêtés, reconnaissent que la protection contre le bruit doit être assurée à la source et que ce n’est qu’exceptionnellement que des protections en façades sont à envisager. Nous refusons de faire partie de « l’exception ».
– Mise en place de revêtements peu bruyants sur la RN20 et accélération du renouvellement des couches de chaussées. Ce point est très important compte tenu de la configuration des zones à protéger à Saint-Jean de Verges.
– Respect des engagements de l’Etat, exprimés par courriers ou lors de réunions pendant l’élaboration du PPBE, notamment la mise en place de partenariats pour traiter le problème globalement par un panel de mesures et trouver les financements nécessaires. La question est de savoir si l’Etat a une parole. Parfois le citoyen se prend à douter.
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