Merci Monsieur le Président
Le 16 mai 2013 à 16 heures, au Palais de l’Elysée, le Président de la République a déclaré :
« … J'ai demandé au Premier ministre d’engager un travail en profondeur sur la révision des règles administratives. Non pour supprimer des protections ou des droits. Mais pour alléger des procédures, accélérer les décisions, favoriser l’exécution des projets.
… Pour les particuliers, je propose une forme de révolution. Dans de nombreux domaines, pas tous, le silence de l’administration vaudra désormais autorisation et non plus rejet. Ce sera effectivement un changement considérable. Il doit être limité à des domaines. D’autres, forcément, exigent des délais d’instruction. Eh bien, ces délais sont eux-mêmes limitatifs, connus à l’avance. Lorsqu’ils ne sont pas respectés, l’autorisation sera donnée. »
Pour tenir de tels propos le Président a sûrement eu connaissance de notre cas : notre association, créée en juin 2006, se bat depuis 7 ans pour obtenir réparation de la gêne subie par les riverains de la RN20 à Saint-Jean de Verges à cause des nuisances sonores provoquées par cette 2x2 voies créée en 1989 sans qu’aucune protection contre le bruit n’ait été prévue.
La création de l’Observatoire du bruit des transports terrestres en Ariège en 2008 souleva une grande espérance chez les riverains de la RN20. Hélas, le Plan de Prévention du Bruit dans l’environnement de la RN20 (PPBE) est resté bloqué dans sa phase 1 d’identification des zones bruyantes, approuvée par l’Observatoire en novembre 2010. La Phase 2 d’étude des moyens à mettre en œuvre pour la résorption des points noirs du bruit, confiée à la DREAL et à la DIRSO, devait officiellement durer une année.
Depuis novembre 2011, nous attendons et malgré nos innombrables relances de la Préfecture, les motions adoptées par nos Assemblées générales, nos demandes d’une réunion d’étape avec les pouvoirs publics pour savoir où en est cette phase 2, aucune réponse ne nous a été faite.
Faut-il en conclure, en suivant le Président de la République, qu’après un dépassement de 18 mois du « délai d’instruction » fixé à un an par la préfecture et ses services, l’autorisation nous est donnée de mettre en œuvre nos propositions (voir notre document « Les 18 Eléments Essentiels pour la protection des habitants dans les zones de bruit de la RN20 à Saint-Jean de Verges » (mars 2011) ? Ce serait la fête dans notre village redécouvrant enfin une qualité de vie si longtemps perdue.